Par
Fabien Massin
Publié le
26 juin 2025 à 11h16
Événement sportif majeur, le Tour de France est aussi un sacré défi organisationnel sur le plan de la sécurité. À cette tâche, un commissaire de Rouen (Seine-Maritime) est aux avant-postes depuis plusieurs années, Christophe Urien. Passionné de cyclisme, il a déjà œuvré pour assurer la sécurité du Tour à deux reprises, et est à nouveau sur le pont cette année pour l’étape rouennaise.
Les deux premières fois, c’était en 2020 et 2021, en tant que responsable de la mission police du Tour de France. C’est-à-dire qu’avec son équipe, il faisait le lien entre l’organisation de l’épreuve et les circonscriptions de police, étape après étape. Une mission qui implique de suivre la caravane pendant trois semaines, avec des points quotidiens avec les forces de l’ordre, pompiers et les autorités locales, au centre de coordination basée à l’arrivée de chaque étape.
Une expérience inoubliable
Une expérience forcément riche tant le plan professionnel qu’humain et qui tranche par rapport aux missions habituelles. « Le Tour est une grande fête, pour les villages que l’on traverse, c’est un grand honneur de l’accueillir, souligne le commissaire. Dans le cyclisme, il n’y a pas de hooliganisme, c’est un événement gratuit, les gens prennent leur journée et viennent avec leur glacière. Pour un policier, c’est agréable et positif d’intervenir dans ce contexte, c’est une vraie respiration. »
Cette fois-ci, c’est en tant que local de l’étape que Christophe Urien intervient, en organisant la sécurité de l’étape dans son dernier tronçon, 26 kilomètres de Mesnil-Esnard à l’arrivée place du Boulingrin. « C’est une fin de parcours atypique avec des descentes, des montées, des virages, etc. En secteur urbain, les impacts sur la circulation et le stationnement sont multipliés, notre rôle est qu’ils soient le moins gênants possibles pour la population. Il s’agit également pour nous d’assurer la sécurité de tout le monde, coureurs, caravane et public. »
À cet égard nous agissons un peu commune une vigie auprès du public, à qui nous adressons des messages de prévention : se jeter sur la chaussée pour récupérer un goodies tout en risquant sa vie, ça n’en vaut pas la peine ; prendre des photos du peloton qui va à toute vitesse, cela ne sert à rien, mieux vaut profiter de l’instant présent de façon dégagée ; on ne vient pas avec un chien, etc.
Christophe Urien
Et en tant que passionné, Christophe porte un regard intéressé sur cette fin d’étape : « Les organisateurs sont allés chercher un final technique, dynamique et difficile. »
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