C’est une première : le recrutement en cours de policiers adjoints (ex-ADS) est départementalisé et se déroulera localement à Strasbourg. Le capitaine Laurent Marcel, chef du service départemental du recrutement et de la formation, a été chargé de son organisation par Jean Hayet, directeur interdépartemental de la police nationale (DIPN) du Bas-Rhin. Les personnes intéressées peuvent s’inscrire jusqu’au 1er août.

« Concrètement, ce sont 50 jeunes – âgés de 18 à 30 ans et de nationalité française – à qui on propose un métier, sans aucune condition de diplôme », promeut le capitaine Marcel.

« Il est rare de disposer de 50 postes budgétaires. C’est une vraie opportunité pour les jeunes qui veulent entrer dans notre institution, insiste Jean Hayet. En plus, ils sont certains de travailler dans le Bas-Rhin, avec une affectation au premier semestre 2026 à Strasbourg, Haguenau ou Sélestat » en fonction de leur domiciliation.

« On recherche des femmes et des hommes motivés, bien dans leur tête, qui ont envie de faire ce métier, d’être au contact des gens, d’aider et de porter assistance à leurs concitoyens. La police est un métier d’engagement. Les policiers adjoints font de la voie publique et sont toujours accompagnés d’un titulaire. « Ce sont des policiers à part entière », clarifie Jean Hayet.

Une entrée à l’école dès la fin de l’année

« C’est un métier de l’humain où l’on bosse en équipe », poursuit le responsable de la formation. L’ex-chef de l’unité des mœurs rappelle au passage l’étendue des métiers possibles : « La police aux frontières, la scientifique, la voie publique, l’enquête, le renseignement, la formation… et même l’international. »

En septembre, les prétendants seront soumis aux épreuves sportives : du gainage et du cardio. Ceux qui n’ont pas été éliminés soutiendront en suivant les épreuves écrites, dont un test psychotechnique, visant à déterminer la compatibilité avec le métier. Les candidats retenus passeront un oral devant un jury pour faire part de leur motivation à porter l’uniforme, courant octobre.

Les reçus entreront « dès la fin d’année, dans l’une des trois écoles de police, à Sens, Reims ou Montbéliard. « La scolarité dure quatre mois. Ils sont logés gratuitement et perçoivent d’emblée un salaire 1 500 euros », détaille Laurent Marcel.

Affectation « en fonction de leur domiciliation »

Les policiers adjoints bénéficient « d’un contrat de deux fois trois ans. Ils peuvent passer en interne le concours de gardien de la paix au bout d’un an, qui leur est plus favorable. Ils peuvent également dénoncer le contrat si le métier ne leur plaît pas, et l’aventure se termine. En moyenne, 15 % ne restent pas. Et sur la totalité des policiers adjoints restants, 90 % réussissent le concours de gardien de la paix. On les accompagne pour la préparation des oraux, on les change d’affectation avant le concours pour élargir leur panel. »

Un « stand recrutement », place d’Austerlitz à Strasbourg le 28 juin

Et si quelques candidats potentiels hésitent encore à s’engager, ils peuvent retrouver le capitaine Marcel et des policiers adjoints le 28 juin, place d’Austerlitz à Strasbourg, de 10 h à 18 h, pour échanger et faire part de toutes leurs interrogations.

https://www.police-nationale.interieur.gouv.fr/nous-rejoindre/inscriptions-aux-concours-et-selections/policier-adjoint-est-departement-du-bas-rhin

« Il est rare de disposer de 50 postes budgétaires. C’est une vraie opportunité pour les jeunes.

Capitaine Laurent Marcel