«Danser = Vivre» : au début des années 1990, ce slogan porté sur les pancartes d’Act Up Paris invoquait la nécessité de la fête pour conjurer la fatalité de l’épidémie meurtrière du sida. Des décennies plus tard, il reste d’actualité dans les marches des fiertés annuelles pour signifier l’importance de la fête dans les luttes minoritaires. Or, ce samedi 28 juin, on défile à nouveau à Paris, à l’appel de l’Inter-LGBT, pour la défense des droits des personnes LGBTQIA+.
La manifestation, qui rappelons-le est une commémoration des émeutes de Stonewall il y a plus de cinquante ans à New York, s’élancera depuis le Palais-Royal, sur la rue de Rivoli (Ier arrondissement) pour rejoindre la place de la Nation (XIIe), où jusque tard dans la nuit un «grand podium» accueillera six heures de musique live et de performance, avec notamment la DJ et mannequin Claude-Emmanuelle. Le défilé clôt par la même la «Semaine des fiertés», ponctuée de soirées festives et militantes (dont un show drag aux Arches citoyennes, jeudi 26).
Avant de marcher, les plus fêtards peuvent lancer les hostilités dès ce jeudi soir, 19 heures, pour l’hebdomadaire «jeudi ok» en partenariat avec le collectif électronique Futile (8 euros après 22 heures), au Wanderlust (XIIIe). Vendredi, à la veille de la marche et à l’issue d’un petit tour dans le