FC Nantes. Six défenseurs sans contrat pour renforcer les CanarisLa défense, un chantier pour l’été du FC Nantes.

Faire plus avec moins. Voilà devise qui s’applique à bien des clubs du football professionnel français, dans le marasme économique qui les frappe, notamment lié à la question des droits TV. Le FC Nantes n’y fait pas exemption, quand bien même le club a-t-il franchi sans contrainte l’examen préalable du passage devant la DNCG.

Pour les Canaris, la tendance de l’été est à l’économie. Et aux bonnes idées, car doit être recomposé près de la moitié du onze que dirigera désormais l’entraîneur Luis Castro, nouvellement promu sur le banc. La défense est l’un des chantiers prioritaires, car le FC Nantes ne reconduit pas Nicolas Pallois ou Marcus Coco.

Pour les remplacer, il y a le marché des joueurs libres. Ou proche de l’être, d’ici à la fin de ce mois de juin. Deux le sont déjà et sont rompus à la Ligue 1 : l’ancien de l’Olympique Lyonnais, Jason Denayer dans l’axe et Serge Aurier (ex RC Lens, Toulouse FC ou PSG), sur le côté.

Des défenseurs axiaux et latéraux libres sur le marché

A droite encore comme Aurier, pointe un autre ancien de l’OL, un international français qui plus est, en la personne de Léo Dubois. Si c’est plutôt à gauche que Nantes cherche, comme le précise L’Equipe ce jour, l’international argentin Nicolás Tagliafico est sur le départ de Lyon, mais possiblement cher en salaire. Le Stade Brestois a deux joueurs concernés, que sont Jordan Amavi et Massadio Haidara. Sinon les plus jeunes Fodé Ballo-Touré (28 ans, Le Havre AC) et l’ancien rémois Ghislain Konan (29 ans), qui évolue désormais en Espagne.

Dans l’axe, comment ne pas penser à Chancel Mbemba ? Il y a aussi Eric Bailly, pour un autre qui fréquenté l’Olympique de Marseille ou le plus vétéran (35 ans) Romain Saïss, qui sort avec succès d’une opération à une cheville et sur lequel des clubs européens gardent un oeil, même s’il est exilé au Qatar. Reste sinon le capitaine de l’AS Saint-Etienne, Anthony Briançon puisqu’il a acté son départ du Forez. Mais il sort d’une saison collectivement pénible (et d’un maintien raté), particulièrement énergivore et nerveusement usante.