NOUS Y ÉTIONS – L’artiste franco-américaine a apporté sous la coupole sa passion de peintre et sa nature sauvage. Une cérémonie prise d’assaut par tout ce qui compte dans la sphère contemporaine.

Malgré la chaleur intense (37 °C) et l’absence de climatisation sous la coupole, il y avait foule pour la séance d’installation de la peintre franco-américaine Nina Childress à l’Académie des Beaux-Arts, mercredi 25 juin. Ballet d’éventails et grands sourires pour une cérémonie qui s’annonçait spéciale, pour ne pas dire extraordinaire. Tout ce qui compte dans la sphère contemporaine était là, à l’heure – les portes ferment sans rémission à 15 heures -, et remplissait tous les sièges et tous les recoins de la noble institution. Énorme chignon comme une actrice d’Hitchcock, silhouette ultrafine de « nageuse obsessionnelle », Nina Childress campait bien droite près des rostres, avec ce petit air fâché qui la caractérise. Elle a pourtant un très beau sourire qui contredit le sérieux des lunettes à large monture noire et la posture toute en réserve.

Pour la célébrer, des historiens de l’art qui se ressemblent comme deux frères, Jean de Loisy, nouveau directeur de la Fondation Van Gogh à…

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Le Figaro

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