La plupart étaient encore des enfants ou des adolescents quand on leur a dit que ce serait ainsi toute leur vie. Jongler entre les hyper et les hypoglycémies et s’injecter plusieurs fois par jour la dose nécessaire d’insuline de synthèse, c’est le quotidien des 150 000 diabétiques de type 1 en France. Mais aujourd’hui le rêve que tout cela s’arrête et que leur existence puisse redevenir normale n’est plus chimérique.
Et c’est même une nouvelle page d’histoire de la médecine, dans le chapitre de l’utilisation des cellules souches embryonnaires, qui est en train de s’écrire avec la publication, samedi dernier, d’une étude sur la greffe d’îlots de Langerhans dans une prestigieuse revue scientifique américaine, le New England Journal of Medecine et présentée en parallèle lors du congrès de l’American Diabetes Association à Chicago.