Le géant américain du divertissement a choisi la ville de Bedford, à 75 km au nord de Londres, pour y implanter l’un des plus grands complexes de loisirs du continent. Un projet pharaonique salué par le Premier ministre britannique Keir Starmer, qui promet la création de 28 000 emplois dans les secteurs de la construction, du tourisme et même de l’intelligence artificielle.
Ce futur parc proposera des attractions inspirées des plus grands succès des studios hollywoodiens : « Jurassic World », « Les Minions », « Fast & Furious » ou encore « Harry Potter ». Plus de 8,5 millions de visiteurs sont attendus la première année, avec un impact économique estimé à 50 milliards de livres (58 milliards d’euros) d’ici 2055.
« Nous sommes plus qu’enthousiastes à l’idée de franchir cette étape très importante dans notre plan visant à créer un incroyable parc à thème au cœur du Royaume-Uni, qui complète notre activité croissante de parcs aux États-Unis, en étendant notre territoire à l’Europe », a déclaré Mike Cavanagh, président de Comcast Corporation, propriétaire d’Universal Studio.
Une annonce qui a de quoi inquiéter Disneyland Paris, aujourd’hui parc le plus visité d’Europe avec 10,4 millions d’entrées en 2023. L’ouverture du royaume de « La Reine des Neiges », prévue en 2026, suffira-t-elle à maintenir l’avantage face à ce futur poids lourd du loisir familial ?
Les travaux de construction du parc d’Universal Studio devraient débuter en 2026.