ANALYSE – Écartées par Donald Trump, elles n’ont pas saisi l’opportunité de la guerre et du sommet de l’Otan pour affirmer l’autonomie stratégique.
Une guerre de douze jours avec l’Iran et un premier sommet de l’Otan sous Trump 2. L’Europe et la France avaient deux occasions d’affirmer leurs voix et leurs divergences. Deux opportunités de joindre les actes aux paroles en affirmant la montée d’une Europe stratégique. Mais elles n’ont saisi aucune des deux aubaines, incapables d’avoir une ligne forte, claire et unie.
Face à l’intervention israélienne, les trois pays européens qui depuis 2003 ont été le moteur des efforts pour enrayer la bombe iranienne – France, Allemagne et Royaume-Uni – n’ont pas trouvé de voix homogène. Seul le chancelier allemand, Friedrich Merz, a prononcé des mots en accord avec la politique menée pendant plus de vingt ans pour empêcher l’avènement d’un Iran nucléaire. Il a d’abord affirmé qu’Israël « faisait le sale boulot pour tout le monde ». Puis il a soutenu les frappes américaines. « Il n’y a aucune raison pour nous, ou pour moi personnellement, de critiquer ce qu’Israël a commencé il y a une semaine…
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