Le cauchemar débute en 2015. Cette année-là, Lea Hughe, âgée de 38 ans aujourd’hui, repère une petite bosse sur son sein droit. Inquiète, elle consulte son médecin mais ne parvient pas à réaliser d’autres examens. En effet, cette ancienne responsable marketing de la mode entend son médecin généraliste lui expliquer qu’elle « n’est pas admissible » à des tests supplémentaires en raison de son jeune âge et du fait que personne dans sa famille n’avait souffert de cancer, raconte le Daily Mail. Pour son médecin, elle a simplement les « seins grumeleux ».
Mais trois ans plus tard, en 2018, elle repère un autre symptôme inquiétant. « J’étais en train de mettre un bikini et j’ai vu une ombre et une fossette [sur ma poitrine]. Quand je l’ai expliqué aux médecins au téléphone, ils m’ont directement orienté vers l’hôpital », se souvient la patiente. Elle réalise ensuite une mammographie et une échographie et enfin, une biopsie.
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Elle découvre alors qu’elle souffre d’un cancer du sein. D’autres tests sont réalisés pour déterminer si la tumeur est propagée au reste de son corps. « Les médecins ont fait des scanners corporels complets. Ils ont constaté que la maladie s’était propagée à mon foie et à mes os. On m’a diagnostiqué un cancer incurable de stade quatre en quelques semaines, en avril 2018. C’était un vendredi 13. »
Son cerveau et ses poumons également touchés par le cancer
Pendant deux années, les différents traitements médicamenteux permettent de contrôler le cancer. En juin 2022, elle subit une mastectomie puis une chimiothérapie. Mais, en août 2024, un examen de contrôle révèle la présence de tumeurs dans son foie. D’autres examens confirment que le cancer s’est également propagé à son cerveau.
« Dans le cas d’un cancer du sein de stade quatre, vous savez qu’il peut se propager au cerveau et vous vous inquiétez. Mais je ne m’y attendais pas à ce moment-là, car je n’avais aucun symptôme. » Depuis le mois de mars 2025, elle souffre de difficultés respiratoires. Les tests ont révélé que le cancer s’était propagé à ses poumons, entraînant une accumulation de quatre litres et demi de liquide.
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Aujourd’hui, elle a lancé une collecte de fonds pour accéder à un médicament ciblé contre le cancer appelé Enhertu. Sans financement du NHS, cela peut coûter près de 12 000 euros par cycle. « J’essaie toujours de rester positive… d’accepter la situation, mais sans jamais céder. Je n’arrive pas à croire tout ce que j’ai vécu. On ne s’en rend compte qu’après avoir pris du recul et réfléchi. Mais je n’ai pas d’autre choix que de continuer à me battre. »