James ne s’attendait pas à tant de caméras et de micros. Le climatologue américain, au français fluide acquis durant ses études, ne veut pas encore donner son nom de famille et semble un peu perdu dans le hall du Laboratoire d’astrophysique de Marseille, où une quarantaine de journalistes, y compris étrangers et notamment américains, lui tournent autour, ce jeudi 26 juin au matin. Bientôt, le chercheur devrait rejoindre une unité mixte Inra-CNRS. «Je sais que le niveau y est très haut», assure-t-il. James est l’un des heureux chercheurs américains sélectionnés par l’Université d’Aix-Marseille (AMU) pour poursuivre leurs travaux en France, dans le cadre du programme Safe Place for Science.

Lancée en mars, l’initiative se veut une réponse aux