Réunis à Bruxelles ce jeudi 26 juin, les dirigeants européens ont signé une déclaration commune sur la défense qui« souligne la nécessité de continuer à augmenter substantiellement les dépenses consacrées à la défense et à la sécurité de l’Europe, et de mieux investir ensemble ». Parmi les autres sujets à l’ordre du jour de ce sommet : l’adhésion de l’Ukraine à l’UE et la situation à Gaza.

Avec notre envoyée spéciale à Bruxelles, Anastasia Becchio

L’adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne semble un objectif encore lointain. En arrivant au Conseil européen, le Premier ministre hongrois Viktor Orban a d’emblée affiché la couleur. Pas question de céder sur l’adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne.

« Si nous intégrions l’Ukraine dans l’Union européenne, nous intégrerions la guerre. Nous ne voulons pas faire partie d’une communauté qui compte un pays qui est en guerre, parce que cela représenterait un danger imminent pour nous », avertit-il.

Pour tenter de légitimer son refus, Victor Orban a organisé un référendum qui a recueilli officiellement 95% de suffrages contre l’entrée de l’Ukraine dans l’UE. Et peu importe si moins d’un électeur sur trois y a pris part, le Premier ministre hongrois a brandi ce résultat en arrivant à Bruxelles.

Le président Zelensky s’est joint à la réunion en visioconférence avant de laisser les Vingt-Sept débattre. Le président ukrainien devait notamment plaider une nouvelle fois pour une accélération du processus d’adhésion de son pays à l’UE.

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