ANALYSE – Pour Israël, la question est de savoir si le conflit pourra être résolu de façon diplomatique, ou s’il faudra reprendre les armes.
Trois jours après l’entrée en vigueur d’un cessez-le-feu entre Israël et l’Iran, une question essentielle reste en suspens : il n’est pour l’heure pas possible de déterminer avec certitude le degré de destruction du programme d’enrichissement nucléaire iranien. C’était pourtant un des deux buts de cette « guerre des Douze-Jours », lancée de manière éclatante par Israël dans la nuit du 13 juin.
Les États-Unis ont apporté une aide décisive à Israël en bombardant, dimanche dernier, trois des principaux sites d’enrichissement nucléaires iraniens. Mais des informations obtenues par les médias américains ont créé le doute sur l’efficacité de ces frappes. Jeudi matin, à Washington, le secrétaire américain à la Défense, Pete Hegseth a tenu une conférence de presse pendant laquelle il a dénoncé les « fake news » relayées par les médias, et répété que l’opération avait été « un succès. »
Ils ont attaqué nos usines nucléaires, mais ils n’ont rien fait de significatif
Ali Khamenei, Guide suprême de l’Iran
Peu avant, c’est l’ayatollah Ali Khamenei, le guide suprême de la révolution islamique, qui…
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