ENTRETIEN – Les cas autochtones de chikungunya augmentent en France métropolitaine, à une vitesse et une précocité jamais observée jusqu’à maintenant. Le Figaro fait le point avec Marie-Claire Paty, médecin épidémiologiste à Santé publique France.

Coordonnatrice de la surveillance des maladies vectorielles chez Santé publique France et médecin épidémiologiste, Marie-Claire Paty commente l’augmentation du nombre de cas autochtones et dresse le bilan de la propagation du virus du chikungunya sur le territoire métropolitain.

LE FIGARO. – Comment se manifeste le virus du chikungunya et pour qui est-il dangereux ?

Marie-Claire PATY. – Le chikungunya est une maladie dont l’intensité varie fortement d’un individu à l’autre. Dans sa forme simple on développe de la fatigue et de la fièvre, qui vont disparaître en 1 à 3 semaines. Certains vont aussi développer des douleurs chroniques articulaires qui peuvent perdurer plusieurs mois. Mais il peut y avoir des complications plus graves concernant davantage les personnes vulnérables – nouveau-nés, personnes âgées ou souffrant de pathologies sous-jacentes – qui peuvent, dans certains cas, conduire au décès.

Qu’est-ce qu’un cas autochtone ?

On parle de cas autochtone lorsqu’une personne contracte…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 80% à découvrir.

Le Figaro

Vente Flash : derniers jours

3,99€ par mois pendant 12 mois. Sans engagement.

Déjà abonné ?
Connectez-vous