DÉCRYPTAGE – Le président, Massoud Pezeshkian, a indiqué la disponibilité de l’Iran pour négocier ses différends, alors que Donald Trump annonce des négociations la semaine prochaine.

Défait militairement, mais soulagé d’avoir survécu à la guerre, le pouvoir iranien, malgré les rodomontades d’usage, semble disposé à reparler avec les États-Unis. Mardi, le président de la République, Massoud Pezeshkian, a déclaré que son pays était « prêt à résoudre les différends (…) à la table des négociations ». Le lendemain, Donald Trump a annoncé une reprise la semaine prochaine des discussions avec Téhéran sur son programme nucléaire, sévèrement endommagé par douze jours de bombardements, mais pas complètement détruit.

« J’ai fortement le sentiment que l’Iran est prêt », a indiqué son émissaire Steve Witkoff, qui négociait avec le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, avant la guerre déclenchée par Israël, le 13 juin. Même si depuis ces déclarations américaines, aucun responsable iranien n’a confirmé la tenue de prochains pourparlers avec Washington, l’Iran n’a probablement pas d’autre choix que de saisir la perche américaine.

Dans sa première déclaration…

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Le Figaro

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