Pour les Centres d’information sur les droits des femmes et des familles (CIDFF), il y a urgence. « Les crédits sur lesquels l’État s’est engagé pour financer les associations œuvrant dans le champ de l’égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les violences n’ont toujours pas été versés », alerte le CIDFF de la Loire dans un communiqué de presse.
C’est notamment le cas pour la compensation financière de la “Prime Ségur” obtenue par le vote d’un amendement au Sénat le 22 janvier.
Conséquences directes pour le réseau : « Une trentaine de postes ont déjà été supprimés et un quart des associations départementales ont fermé des permanences juridiques. Dans la Loire, le CIDFF a dû suspendre certaines permanences en milieu rural où les besoins sont conséquents et réduire les plages horaires d’accueil. »
« Symboliquement, nous suspendrons nos activités ce 27 juin »
Le CIDFF ligérien s’associe à la mobilisation nationale pour demander le versement immédiat des subventions 2025, sans quoi des dizaines de milliers de femmes risqueraient de se retrouver sans accompagnement.
« Symboliquement, nous suspendrons nos activités à destination des publics ce vendredi 27 juin au matin », mentionne le communiqué. « Le conseil d’administration et l’ensemble de l’équipe du CIDFF 42 invitent le public à un café convivial pour échanger autour des conséquences de ces retards de versements de subventions, ce vendredi à la Maison de l’emploi. »
Café et échanges toute la matinée dès 9 heures à la Maison de l’emploi, 18 av. Augustin-Dupré à Saint-Étienne, 04.77.01.33.55.