Remplaçant de la star depuis trois saisons, le demi de mêlée toulousain débutera, samedi, face à l’UBB, sa première finale dans la peau d’un titulaire. Un défi majuscule.

Le jour est arrivé. Son jour. Trois ans que Paul Graou a rejoint le Stade Toulousain. Qu’il a fait le grand saut séparant la Pro D2 (Montauban puis Agen) des sommets européens. Le Gersois, né à Auch il y a bientôt vingt-huit ans, a débarqué durant l’été 2022 en étant conscient de son statut. Doublure d’Antoine Dupont, le meilleur joueur du monde. Il faut avoir les épaules solides pour endosser ce rôle. Assurer quand le boss est absent, mais accepter de se retirer dès qu’il revient. Débuter les doublons et s’effacer pour les matchs de phase finale. Savoir que la comparaison sera permanente. Et jamais à son avantage.

Sur son palmarès, trois lignes. Champion d’Europe 2024, champion de France 2023 et 2024. Mais, de ces trois finales, il a disputé respectivement neuf, zéro et sept minutes. Ce samedi, au Stade de France, le changement sera total. Abyssal. Il débutera avec le numéro 9 dans le dos. Titulaire dans une équipe qui ne perd plus ses finales depuis 2019. Six disputées, six remportées…

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Le Figaro

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