Publié le 26/06/2025 – 16:55 UTC+2•Mis à jour
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Le sommet européen s’est ouvert ce jeudi à Bruxelles, réunissant les chefs d’État et de gouvernement des 27 pays membres autour de plusieurs enjeux majeurs : l’adhésion de l’Ukraine, la guerre à Gaza, la politique commerciale et le renforcement de la défense européenne.
Commerce, Ukraine, Gaza : des positions contrastées
Dès l’ouverture, le chancelier allemand Friedrich Merz a exprimé son soutien à une relance des échanges économiques transatlantiques. « Je soutiens la Commission européenne dans ses efforts pour parvenir à un accord commercial rapide avec les États-Unis. J’aimerais que l’accord du Mercosur soit relancé et que d’autres accords commerciaux soient conclus », a-t-il déclaré.
Sur la question ukrainienne, le Premier ministre hongrois Viktor Orbán a rappelé sa position inflexible. S’appuyant sur un sondage national dans lequel 95 % des participants rejettent l’adhésion de l’Ukraine, il a affirmé : « Dans le cas de l’adhésion de l’Ukraine à l’UE, la Hongrie ne peut être contournée. Il faut une décision unanime. Nous ne l’avons pas. Cela n’arrivera donc pas. »
La situation à Gaza occupe également une place importante dans les discussions. Un appel à un cessez-le-feu est attendu, mais plusieurs États membres, comme l’Irlande, demandent des mesures plus fermes envers Israël. « Les citoyens européens trouvent incompréhensible que l’Europe ne puisse faire pression sur Israël, pour qu’il mette fin à cette guerre à Gaza, pour qu’il cesse de massacrer des enfants et des civils innocents », a déclaré le Premier ministre irlandais Micheál Martin.
Une volonté commune de renforcer la défense européenne
Les dirigeants doivent également se mettre d’accord sur un plan visant à renforcer l’industrie de défense européenne. Il s’agit notamment d’encourager les investissements communs et la production conjointe d’équipements stratégiques, dans un contexte de menaces persistantes aux frontières de l’Union.