LA TRIBUNE DIMANCHE – À cinq jours de l’ouverture des Jeux olympiques, quel sentiment domine ?

VALÉRIE PÉCRESSE – La satisfaction du travail accompli. Nous sommes prêts, nous avons eu l’intelligence collective de surmonter tous les obstacles pour y arriver. Si j’avais un souhait, ce serait que cette « méthode olympique » perdure. L’administration n’a jamais été aussi aidante. Nous avons réussi à faire en cinq ans des projets pour lesquels il nous fallait quinze ans. C’est aussi un héritage, une énergie, qui ne doivent pas se perdre avec les Jeux.

Quel est le coût des JOP pour la Région ?

Cinq cents millions d’euros, bien investis. Ce qui va rester, ce sont des logements, avec le village des athlètes et des médias, qui vont changer le visage de la Seine-Saint-Denis. Dans tous les départements, nous aurons un très bel héritage sportif, des piscines notamment. Ce sont des Jeux sobres en argent public. L’investissement transports était déjà prévu. Le petit miracle, ce n’est pas d’avoir construit ces nouvelles infrastructures de transport, mais de les avoir terminées à l’heure. Et cela va redonner de l’attractivité à la Région.