Cette décision marque un tournant dans la stratégie de rassemblement initiée par le candidat républicain. Maurice Vincent, qui avait dirigé la ville avant Gaël Perdriau, était courtisé par Dino Cinieri dans le cadre de sa démarche de large coalition. L’objectif était de créer une alliance transpartisane capable de séduire un électorat élargi pour les prochaines échéances électorales.
La réaction mesurée de Dino Cinieri
Face à ce refus, le leader de « Saint-Étienne Ensemble 2026 » a adopté une posture diplomatique. Il a exprimé sa reconnaissance pour la qualité des échanges menés avec l’ancien édile, soulignant le caractère respectueux et constructif de leurs discussions malgré l’issue négative.
Le groupe Saint-Étienne Ensemble.
Des tensions avec Gaël Perdriau en toile de fond
Cette tentative d’alliance intervient dans un contexte tendu avec l’actuel maire, Gaël Perdriau, qui avait récemment critiqué cette approche de rassemblement. Ces attaques n’ont manifestement pas découragé Dino Cinieri dans sa démarche.
Pour justifier sa stratégie, Dino Cinieri a réaffirmé sa philosophie politique, insistant sur le caractère non-partisan de son projet. Il présente son mouvement comme une union de compétences au service exclusif des habitants de Saint-Étienne, se démarquant ainsi des logiques partisanes traditionnelles et des querelles personnelles.
Cette décision de Maurice Vincent redessine partiellement le paysage politique stéphanois à l’approche des municipales, obligeant Dino Cinieri à revoir sa stratégie d’alliance tout en maintenant son cap vers un changement qu’il veut « solide et responsable ».