Posted On 27 juin 2025
104 rue des Alliés, la municipalité dispose d’un vaste terrain vague qui a été le théâtre d’un camp de roms auquel la mafia avait mis le feu parce qu’un locataire avait refusé de lui payer son « loyer ». Cet incendie criminel étendu à Richardson a contraint la ville (le contribuable) à rembourser 3,1 millions d’euros à l’entreprise !
À l’issue la municipalité a loué ce terrain à un prix non révélé, à une étrange entreprise, spécialisée dans l’import export de véhicules avec l’Afrique principalement. Dans des conditions de fonctionnement que certains ont jugées plus que discutables. Evidemment sans aucun appel d’offres.
Une noria de camions a emprunté la rue des Alliés pour venir stocker ici toutes sortes de véhicules, de conteneurs, de bennes dans un enchevêtrement monstre. Pourquoi M. Mickael Lenepveu, le dirigeant sur lequel on ne trouve rien en ligne, a t-il bénéficié d’un tel régime de faveur de la part des élus Rouge/Verts Grenoblois ? Alors qu’en… mars 2022, Pierre-André Juven, alors Adjoint (Verts/LFI) à l’urbanisme annonçait à l’Union de Quartier qu’ils « lançaient une réflexion » sur l’utilisation du terrain dont plus personne n’a jamais entendu parler. « Vous avez dit bizarre ? Comme c’est bizarre ».
Camions, Conteneurs, bennes : la municipalité a loué un terrain communal à une entreprise d’import export de pièces, de véhicules
POURQUOI UNE ENTREPRISE D’IMPORT EXPORT DE VÉHICULES ?
Partout ailleurs en effet la municipalité fait la chasse à la voiture, aux camions et une entreprise de fret qui voulait s’installer dans des locaux de Hewlett-Packard, en bordure de la rocade a été empêchée par la Métropole. Tandis que celle-ci faisant de l’import/export de véhicules, sans aucune valeur ajoutée pour le service local des entreprises, des particuliers ou des commerces a été autorisée en pleine ville ? Pourquoi cette entreprise ?
QUE S’EST-IL PASSÉ ENTRE CET ENTREPRENEUR ET LES ÉLUS ?
Depuis lors un problème a du se poser entre l’entrepreneur et la majorité municipale qui lui avait fait ce cadeau. Sans que le Conseil Municipal ne soit informé des causes, Eric Piolle a engagé une procédure pour obtenir la libération du terrain. Cette action figurait dans la liste que le Maire est contraint de fournir au Conseil Municipal, la liste des actions qu’il engage sans les faire voter par l’assemblée délibérante.
NI LE CONSEIL MUNICIPAL NI LES RIVERAINS JAMAIS INFORMÉS
Mais le nom de l’entreprise – Translep – ne figurait pas, ni la raison du conflit, ni le nom du dirigeant.
Que s’est-il passé ? Le Conseil Municipal, pas plus que les habitants du quartier, n’avaient été informés de l’installation de cette activité dans un secteur très dégradé, où la valeur des biens s’est effondrée. Les locaux de bureaux dans la rue sont invendables.
Ils ne sont pas plus informés des raisons pour lesquelles le deal avec l’entreprise est rompu. Eric Piolle a refusé de répondre à Alain Carignon qui l’interrogeait à ce sujet au Conseil Municipal.
À coté du terrain municipal, le 102 rue des Alliés, la villa Kaminski qui appartient à la ville confiée à l’extrême gauche qui la détruit
UNE LISTE IMPRESSIONNANTE ET COÛTEUSE DE COPINAGES
Après l’affaire du restaurant du Musée et la liste impressionnante et couteuse des copinages, ce nouvel et étrange dossier commence à faire beaucoup. Car si pour le restaurant du Musée, la majorité se réfugie derrière « les circuits et les filières éthiques » (!) pour favoriser les amis, qu’en est-il des camions et des véhicules stockés à Grenoble et fourgués en Afrique? « Ethique et circuits courts? »
POURQUOI LA VILLA KAMINSKI EST LAISSÉE À L’EXTRÊME GAUCHE ?
Mais le leader de l’opposition a également demandé au Maire pourquoi il engageait une action en justice pour libérer le terrain municipal du 104 rue des Alliés et ne faisait rien pour libérer la villa Kaminski, un édifice architecturalement remarquable, qui appartient également à la ville ? Il est occupé par des groupuscules de l’extrême gauche, dont on ignore tout de l’activité, réfugiés dans une clandestinité absolue, leur permettant de mener toutes les actions qu’ils veulent dans la ville. On peut tout imaginer.
QUI EST À L’ORIGINE DES INCENDIES CRIMINELS DE LA VILLE?
Avant de quitter Grenoble, le Procureur Eric Vaillant, ne rappelait-il pas qu’il avait demandé au pole anti-terroriste Nationale de prendre en charge les attentats et incendies criminels dont ont été victimes à Grenoble, la salle du Conseil Municipal, France Bleu Isère, le centre culturel scientifique, l’église St Jacques, deux gendarmeries, Soitec et ST Micro … revendiqués par l’extrême gauche, en toute impunité jusque-là.
PIOLLE REFUSE DE DEMANDER L’ÉVACUATION DE LA VILLA
Les occupants de la villa Kaminski sont totalement anonymes, occupent sans droit ni titre, sans avoir révélé aucune de leur identité. La Municipalité ne leur ayant jamais rien demandé, Eric Piolle ne cachant pas que l’extrême gauche est « sa famille », celle dont Laurence Ruffin, sa candidate, veut perpétuer la domination à Grenoble.
Au nom de sa majorité municipale, Eric Piolle a répondu à Alain Carignon qu’il se refusait à demander son évacuation, confirmant la dilapidation du patrimoine des grenoblois qui part en fumée.
Les occupants d’extrême gauche de la villa Kaminski, rue des Alliés, ont été contraints de sortir le jour de l’incendie qui s’est propagé à Richardson…
LE COPINAGE CRITÈRE DE SÉLECTION N°1
Ce favoritisme éhonté sur fonds publics à l’égard de l’extrême gauche se cumule avec une autre copinage incompréhensible avec cette noria de camions autorisés sur un terrain municipal. Le copinage est bien le critère de sélection n°1 sur fond idéologique la plupart du temps. Sauf au 104 rue des Alliés avec les camions. Pourquoi ?
Les conséquences sont multiples : rue des Alliés, tout un quartier se dégrade et souffre de subir depuis 10 ans le squat hideux de l’extrême gauche qui souille l’environnement. Avec, sur le terrain attenant, le bidonville pendant des mois, puis l’incendie criminel, puis la location à une entreprise de camions …
Alain Carignon (ici aux côtés de Charah Bentaleb et de Brigitte Boer) a posé la question au Conseil Municipal sans réponse d’Eric Piolle sur les raisons de ce choix d’entreprise…
PERTE DE PATRIMOINE, PERTE DE RECETTES
Un quartier qui chute participe à la chute de la ville toute entière. La perte de patrimoine et la perte de recettes d’un terrain appartenant à la ville, appauvrit un peu plus les grenoblois. Qui vivent de plus en plus douloureusement cette spirale négative.
LE DOSSIER DU 104 RUE DES ALLIÉS MÉRITE D’ÊTRE ÉCLAIRCI
Mais le cas de l’entreprise choisie en toute opacité pour occuper un terrain municipal au 104 rue des Alliés avec tout ce qui habituellement révulse nos élus – les voitures et les camions, l’Afrique comme réceptacle – mérite d’être éclairci pour en connaitre les dessous. Le groupe d’opposition va exercer un droit de suite, mais tout grenoblois qui disposerait d’éléments peut nous les faire parvenir.