« Quand je jouais avec des garçons, si un de mes tirs ne leur plaisait pas, j’avais droit à des remarques : “Frappe de gonzesse, retourne cuisiner, faire le ménage.” Des réflexions comme ça, en permanence. »
« Il y a une grande hypocrisie du monde du football et des politiques »
Sous la température caniculaire de mercredi, Justine Renaud s’apprête à participer au dernier entraînement du Grenoble université club football féminin (GUC FF), sur le terrain de soccer du campus. Un club 100 % féminin « met plus en confiance » poursuit-elle. Parce qu’avec les garçons, « tu dois prouver tout le temps que tu es meilleure qu’eux pour faire ta place. C’est fatigant au bout d’un moment. »
Fondateur et grand architecte du GUC Football féminin qui figure dans le top 5 français des structures féminines, Nicolas Bach ne dit pas autre chose : « Tout le monde, dans le foot comme chez les politiques, parle de mixité et promeut de belles valeurs. Mais c’est d’une grande hypocrisie, personne ne met les moyens…