« La dissonance entre la couleur vive de ces robes et les atrocités qu’elles ont enfermées est frappante », remarque la directrice adjointe de la Fondation René-Cassin, Valérie Baud-Candau. Les habits, surplombant la rue des Hallebardes, proviennent de plus de 20 pays et ont été donnés par les victimes ou leurs proches.

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8000 robes de victimes de violences sexuelles

L’exposition se veut publique et déclinable dans plusieurs endroits pour « faire comprendre au plus grand nombre les conséquences des violences sexuelles  », explique Alketa Xhafa Mripa, créatrice de « Thinking of You ».

Le symbole est d’autant plus important à Strasbourg « le cœur des institutions européennes et de défense des droits de l’Homme », selon elle. L’exposition a d’ailleurs été déplacée du Conseil de l’Europe à la rue des Hallebardes, passant d’une cible politique au grand public.

L’artiste a réuni 8000 robes pour l’instant, une collecte qui n’est malheureusement pas terminée. Du Kosovo au Mali, en passant par l’Ukraine , aucune guerre n’est épargnée. « N’importe qui peut être victime dans ce genre de situation », indique Alketa Xhafa Mripa. Symbole fort une fois de plus, l’avocate de Gisèle Pélicot a donné une de ses robes à l’artiste kosovare.

Un travail avec la Fondation René-Cassin

L’installation rue des Hallebardes est le fruit d’une étroite collaboration avec la Fondation René-Cassin. Engagé dans la défense des droits humains, l’organisme a tout de suite collaboré à la présentation du projet il y a quatre mois. « C’est une manière de rendre un peu de dignité aux victimes », estime Valérie Baud-Candau.