Le congrès annuel de la Fédération Nationale de la Pêche en France a permis à Claude Roustan, d’interpeler Agnès Pannier-Runacher sur les attentes des pêcheurs de loisir.

Lundi 23 juin, à Paris, la Fédération Nationale de la Pêche en France a plaidé avec détermination ses revendications. Auprès notamment de la ministre de la Transition écologique et d’autres responsables politiques.

Un congrès annuel de la Pêche avec de nombreuses personnalités politiques

Ce congrès s’est tenu en présence de Daniel Labaronne, coprésident du groupe d’études « Chasse et Pêche » à l’Assemblée nationale. De Julie Ozenne, députée, corapporteuse de la mission d’information sur l’état des cours d’eau. D’Olivier Thibault, directeur général de l’Office Français de la Biodiversité. D’Emmanuelle Verger, directrice générale de EDF Hydro, et de Elodie Galko, directrice générale de l’Agence de l’eau Adour Garonne.

Cette rencontre annuelle a offert une occasion importante d »échanger sur les convictions profondes des pêcheurs et de leur réseau associatif concernant les grands défis liés à la politique de l’eau, à la préservation de la biodiversité et aux enjeux de la pêche de loisir.

L’eau, une ressource à sacrer !

Dans un contexte de détricotage accéléré du droit de l’environnement, Claude Roustan a tenu à alerter sur la situation que traverse la politique de l’eau. Celle-ci subit des assauts nombreux, répétés et de plus en plus forts.

20 ans après l’adoption de la dernière grande loi sur l’eau, le bilan est loin d’être satisfaisant. Moins de la moitié des cours d’eau français sont en bon état écologique. Un poisson sur cinq est en difficulté. Et l’ensemble des poissons migrateurs traverse une crise majeure. Face à cette dégradation continue des milieux aquatiques, le président de la FNPF a exigé l’arrêt des atermoiements. Réclamant l’ouverture d’un débat national constructif. Réafirmant par ailleurs l’urgence de créer un ministère dédié à l’Eau.

« Je prône un partage de l’eau parce que nous allons devoir partager ce qui va devenir rare », – Agnès Pannier-Runacher.

Les interventions et discours ont été suivis de la signature du renouvellement de l’accord de coopération entre le ministère de la Transition écologique, les Agences de l’eau, l’OFB et la FNPF. Ce partenariat, reconduit pour cinq ans, vise à intensifier la protection et la restauration des milieux aquatiques.

Le Congrès 2025 de la FNPF a confirmé le rôle déterminant de la pêche de loisir dans la préservation des milieux aquatiques. Avec 1,5 million de pratiquants agissant comme autant de sentinelles sur le terrain, ce réseau représente une force de surveillance environnementale incontournable au service de la protection de nos cours d’eau.