Donald Trump franchit une nouvelle étape dans le bling-bling et propose un nouveau produit doré « made in America »Produire aux États-Unis, mission impossible ?

Le site The Verge a été le premier à remarquer la disparition du slogan, reprise ensuite par des médias spécialisés comme Presse-Citron. Depuis, l’équipe Trump garde le silence. Sollicitée par l’agence Associated Press, aucune réponse.

Mais une chose est sûre : aux États-Unis, coller une étiquette « Made in USA » ne se fait pas à la légère. La Federal Trade Commission (FTC), l’agence chargée de protéger les consommateurs et d’encadrer les pratiques commerciales, impose des critères stricts. Pour qu’un produit mérite cette mention, il doit être « entièrement ou presque entièrement fabriqué aux États-Unis ». Pas question donc d’assembler quelques pièces sur le territoire pour faire illusion.

Seulement, pour certains analystes, il est quasiment impossible de fabriquer un smartphone aux États-Unis. Pourquoi ? Les coûts seraient trop élevés et il n’y aurait pas l’infrastructure nécessaire pour produire un smartphone à 100 %. Il semblerait donc que Donald Trump s’est fortement éloigné de sa promesse initiale.

Les téléphones vendus par Trump pourraient coûter le double du prix annoncé : « Ses promesses sont impossibles à tenir »Peu, voire aucun produit « made in USA »

À noter que ce n’est pas la première fois que Donald Trump vend du rêve américain « made in Asie ». En 2023, sa fameuse Bible « God Bless the USA », vendue comme l’incarnation des valeurs chrétiennes et américaines, a été imprimée en Chine. Une enquête l’avait révélé, provoquant un tollé discret mais réel outre-Atlantique à l’époque.

Mais c’est également le cas pour tout une série de produits Trump. Sa fameuse casquette « Make America Great Again » par exemple. Si celle-ci est « designed in USA », elle est en réalité fabriquée en Chine. C’est du moins ce qu’on peut remarquer sur le revers de l’étiquette. Que ce soit les drapeaux, les écharpes ou les pyjamas, ils sont soit produits en Chine ou au Vietnam. On est donc loin du patriotisme vendu par le président américain.