Élu en septembre dernier président de la Ligue nationale de volley-ball, Jean Azema avait promis de nouvelles orientations et des réformes, dans l’organisation des trois championnats professionnels.
Un changement de méthode visant à notamment à alléger le cahier des charges de la licence club, mais également à réviser des formules de compétitions, dans le but de les rendre plus visibles et équitables.
La fin du set en or
C’est ainsi que le set en or (qui avait pour rappel, permis de sacrer en 2024 Saint-Nazaire et Cannes face à Tours et Ajaccio également promu par ce biais) très décrié sera supprimé pour départager en cas d’égalité les deux finalistes, au sein d’une phase finale (play-offs) dont les séries seront en quarts, demies et finale, simplifiées avec un format au meilleur des trois rencontres.
Concernant la qualification pour les play-offs, le changement viendra d’un format permettant au sein de l’élite masculine et féminine d’y accéder non plus en étant classé parmi les huit premiers mais les six, ce qui ouvrira une porte pour les clubs classés de la septième à la dixième place dans le but – après un match aller-retour entre le 7 et le 10 et le 8 et le 9 – de compléter le top huit. Dénommés play-in, ils viendront pimenter une fin de saison où les équipes classées de 11 à 13 seront maintenues, tandis que le 14e descendra en Ligue B.
Une antichambre de l’élite, qui verra par contre les play-offs disparaître, puisque le champion de la phase régulière accédera directement.
À noter que la dénomination des championnats évoluera avec désormais une D1 et une D2 en ce qui concerne des deux niveaux professionnels.