Par
Laure Gentil
Publié le
27 juin 2025 à 12h18
Catherine H., âgée de 53 ans, avait comparu jeudi 15 mai 2025 devant le tribunal de Nantes pour maltraitance animale, travail dissimulé, exploitation d’une « installation classée non enregistrée », privation de soins, de nourriture et d’eau à des animaux, et utilisation d’un mode de détention « inadapté » aux animaux.
Ce jeudi 26 juin, la décision du tribunal de Nantes est tombée : l’éleveuse a été condamnée mais aussi en partie relaxée.
Six mois avec sursis
Catherine H. a été relaxée pour les chefs de privation de nourriture, privation de soin et utilisation de modes de détention inadaptés.
L’habitante de Treillières a toutefois été condamnée à six mois de prison avec sursis probatoire, une obligation de soin, de réparer les dommages causés ainsi que de rendre les sommes dues au Trésor Public pour maltraitance, exécution d’un travail dissimulé et exploitation d’une installation non enregistrée.
Elle a aussi interdiction d’exercer un métier en lien avec les animaux pendant cinq ans avec exécution provisoire. Les animaux lui sont confisqués et resteront avec les associations.
Vidéos : en ce moment sur ActuUne centaine de chihuahuas
Le 3 juillet 2024, les forces de l’ordre ont été alertées de la présence d’un chenil non déclaré à Treillières. Des chiens ont été retrouvés par un agent municipal, divaguant sur la voie publique non loin de chevaux en pâturage.
Malgré les différentes mises en demeure, Catherine H. continue son élevage dont elle change juste la localisation. Jusqu’à l’arrivée des gendarmes en février 2025. Ils retrouvent plus d’une centaine de chiens, principalement des chihuahuas, quelques chats et 39 chevaux.
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