REPORTAGE – La nuit, lorsque le réseau est fermé, les techniciens de la RATP mènent des essais des MF19, qui doivent être déployés à partir de l’automne sur huit lignes du métro parisien. Le Figaro y était.
À quelques minutes du passage des derniers métros de la soirée, les quais de la station Porte d’Auteuil, sur la ligne 10, sont quasiment déserts. Il est minuit passé, le réseau de métro parisien semble prêt à s’endormir pour une nuit paisible. Mais une petite équipe d’agents en gilets orange s’agite en haut d’un escalier. «Attention, quai 2, il arrive !» Contrastant avec le vieux métro d’époque, vert jade, arrêté sur le quai encore accessible aux voyageurs, un train flambant neuf et ultramoderne entre en station, reconnaissable à son nez éclairé.
Voici le «P4», l’un des prototypes du MF19, destiné à remplacer progressivement les vieux métros parisiens sur la plupart des lignes (3, 3bis, 7, 7bis, 8, 10, 12 et 13), en commençant par la ligne 10 dès l’automne. Mais avant de pouvoir faire monter des voyageurs à bord, la RATP et Alstom, le constructeur, ont des milliers de tests à réaliser pour obtenir l’autorisation de mise en service. Alors, quatre nuits par semaine, les prototypes flambant neufs de ce métro roulent sur la ligne pour effectuer des essais.
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