Les socialistes parisiens sont en pleine pré-campagne électorale. Ils doivent trancher la question essentielle de l’après Anne Hidalgo. Les militants voteront lundi 30 juin pour départager les trois candidats : Emmanuel Grégoire, l’adjoint qui s’est affranchi, Rémi Féraud, l’héritier désigné et la candidate surprise, Marion Waller.
Tous les trois connaissent un déficit de notoriété. Anne Hidalgo a préparé sa succession tardivement. Elle a tout fait pour empêcher Emmanuel Grégoire et la Fédération socialiste de Paris l’a aidée en repoussant le vote des militants à la fin juin. La maire parisienne souhaitait installer la candidature de Rémi Féraud.
Toutefois, le leadership socialiste est contesté. Le chef de file des écologistes, David Belliard, fait campagne et veut unir la gauche dès le premier tour. Toute la gauche, y compris la France insoumise. Forts de leurs résultats à Paris dans les derniers scrutins, les écolos revendiquent la première place et le fauteuil de maire.
De récents sondages leur donnent raison. L’écologiste arrive en tête des intentions de vote à gauche, mais faute d’union, la gauche serait largement distancée par Rachida Dati au premier tour. On peut donc dire que ça ne s’annonce pas sous les meilleurs auspices pour le Parti socialiste dans la capitale.
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