Ce n’est pas le calendrier qui influe sur la réussite ou l’échec d’une saison, mais, en jetant un œil au programme des 34 journées de Ligue 1, une chose est acquise : l’OM devra être prêt dès la reprise du championnat. Les six premiers rendez-vous seront en effet corsés, même si la relégation de Lyon en Ligue 2 ajoute une incertitude sur l’identité du troisième adversaire.
Les hommes de Roberto De Zerbi entameront leur exercice par un déplacement à Rennes, recevront le Paris FC, iront sur la pelouse de l’OL (si son appel est fructueux) ou Reims (s’il est repêché), affronteront au Vélodrome Lorient et le PSG (ce qui n’est pas forcément une mauvaise chose vu la participation des équipiers d’Ousmane Dembélé au Mondial des clubs), puis voyageront à Strasbourg. On a connu entame plus simple, sans compter l’entrée en lice en Ligue des champions.
Un enchaînement Lille – 6e journée de Ligue des champions – Monaco
L’OM s’est battu toute la saison dernière pour y arriver, et la participation à la C1 va changer la donne : plus questions de semaines à rallonge sans match, et les mardis ou mercredis (voire le jeudi pour la 1re journée) seront vampirisés par la plus belle des compétitions de clubs, au moins jusqu’au 28 janvier, date de la huitième et ultime rencontre de poule. L’effectif, encore en construction, devra être fourni et solide pour réussir les neuf enchaînements (8 concernent la C1, un autre la Ligue 1, avec la 10e journée en semaine, sans compter la coupe de France et le Trophée des champions, pas encore fixé) de trois rencontres dans la même semaine.
Contrairement à la dernière saison, quand les Mason Greenwood, Adrien Rabiot, Leonardo Balerdi ou Pierre-Emile Hojbjerg étaient quasiment toujours alignés, sauf blessure, 100% des titulaires ne pourront pas être reconduits à chaque fois. D’autant plus que De Zerbi est plutôt un adepte du turn-over quand son équipe joue l’Europe : à Brighton en 2023-24, 19 joueurs comptaient plus de 20 apparitions entre le championnat, les coupes et la Ligue Europa. Contre 14 lors de son premier exercice à Marseille.
Une bonne gestion sera utile quand il faudra recevoir le PSG juste après l’entrée en lice en C1, se déplacer à Strasbourg puis à Metz avec la 2e journée entre les deux, disputer un derby du sud à Nice avant la 5e levée de la poule unique, ou se présenter face à trois cols hors catégorie entre le 5 et le 14 décembre : déplacement à Lille, 6e journée de Ligue des champions, réception de Monaco.
Une fin plutôt abordable
Avant d’en savoir plus sur l’avenir européen de l’OM (sachant que Paris, Brest ou Monaco s’étaient qualifiés pour les barrages et Lille directement en 8es de finale), que tous les supporters espèrent florissant, la phase retour offrira un programme plutôt équilibré. À noter, en particulier, deux déplacements à Paris consécutifs (1er et 8 février), un nouvel enchaînement Lille-Monaco (27e et 28e journées, entrecoupé d’une trêve internationale fin mars) et un sprint final loin d’être effrayant avec trois rencontres au Vélodrome (Metz, Nice et Rennes) et trois à l’extérieur (Lorient, Nantes et Le Havre).
Le HAC et le Stade rennais, comme en mai dernier, seront d’ailleurs les affiches des deux dernières journées. Cela avait porté bonheur aux équipiers d’Amine Gouiri il y a quelques mois.