Par Le Figaro, avec AFP

Publié
le 12 avril 2025 à 16h50,
mis à jour le 12 avril 2025 à 17h27

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Pauline Ferrand-Prévot s’est nettement imposée ce samedi sur Paris-Roubaix malgré une chute importante à l’entrée du 12e secteur pavé.

Pauline Ferrand-Prévot a remporté en solitaire, samedi, la cinquième édition de la version féminine de Paris-Roubaix, en s’imposant avec une minute d’avance devant l’Italienne Laetizia Borghesi et la Néerlandaise Lorena Wiebes. La coureuse de l’équipe Visma-Lease a Bike, qui disputait la Reine des classiques pour la première fois, a signé le premier succès d’une Française à Roubaix.

Ferrand-Prévot, qui faisait partie d’un groupe comprenant notamment la championne du monde et gagnante sortante Lotte Kopecky, a attaqué à 25 kilomètres du vélodrome de Roubaix pour rejoindre et lâcher cinq kilomètres plus loin la Norvégienne Emma Norsgaard sa dernière rivale. La Française a triomphé malgré une chute à 53 kilomètres de la ligne et une condition incertaine après avoir été malade les deux jours précédents la course.

Athlète polyvalente, la Rémoise de 33 ans ajoute un nouveau succès de prestige à un palmarès long comme le bras. Championne olympique de VTT en 2024 à Paris, championne du monde de cyclo-cross en 2015 et sur route en 2014, elle a effectué cette saison son retour sur le bitume après une longue parenthèse de sept ans consacrée au VTT. Cet été, elle aura pour objectif de bien figurer sur le Tour de France, une Grande Boucle qu’elle «rêve de remporter dans les deux-trois saisons à venir».

Je ne réalise pas.

Pauline Ferrand-Prévot

Au départ de Denain, malgré sa méconnaissance du terrain, elle a dominé les pavés avec aisance, ne paniquant pas malgré une chute sans gravité à l’entrée du secteur 12 d’Auchy-les-Orchies qui l’a obligée à une longue course-poursuite.

Deuxième une semaine plus tôt du Tour des Flandres, seulement devancée par Kopecky, la Française a validé sa forme du moment après avoir aussi pris la 3e place des Strade Bianchi début mars. «J’étais malade ces deux derniers jours. Je ne savais même pas si j’allais prendre pour le départ. Finalement, j’ai bien fait de venir», s’est-elle félicitée à l’arrivée. «J’ai pris le départ en me disant que j’allais faire de mon mieux pour aider (ma coéquipière néerlandaise) Marianne Vos à s’imposer. Je ne réalise pas», a-t-elle encore dit.