DÉCRYPTAGE – Nous utilisons des mécanismes cérébraux similaires pour produire des sons complexes, ce qui constitue une piste sérieuse pour comprendre et, éventuellement, soigner certaines pathologies du langage.

Quel que soit le continent sur lequel ils grandissent, le chat miaule et le chien aboie. Cela n’est pas lié à un quelconque processus de transmission sociale ou culturelle. Ce qui n’est pas le cas chez l’être humain : la parole va dépendre de notre éducation, et de la langue que nous avons entendue tout au long de notre croissance. Si ce trait de comportement est rare dans le monde du vivant, il n’est pourtant pas unique. Nous le partageons avec certaines espèces, notamment quelques oiseaux, comme les perruches ou les diamants mandarins. Une nouvelle étude, menée par Zetian Yang et Michael Long, neuroscientifiques à l’université de New York, et publiée dans la revue Nature,  nous révèle qu’une région cérébrale spécialisée fonctionne de manière identique chez l’homme et chez les perruches. Les auteurs y voient une clef pour comprendre et, éventuellement, soigner certaines pathologies.

Un enfant qui grandit isolé saura produire des sons, mais il sera incapable de se faire comprendre…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 80% à découvrir.

Le Figaro

Vente Flash : derniers jours

3,99€ par mois pendant 12 mois. Sans engagement.

Déjà abonné ?
Connectez-vous