Ses dernières volte-face sur la scène internationale le démontrent : Donald Trump tient plus que tout à son rôle de “maître des horloges”. Ainsi, comme sur le dossier iranien, où il a enchaîné les ultimatums et les revirements de position soudains, sur les droits de douane aussi, le président américain veut mener la barque à son rythme.
Voilà pourquoi, en avril, il a accordé aux Européens une trêve de quatre-vingt-dix jours. Une pause qui prendra normalement fin le 9 juillet.
L’échéance arrivant à grands pas, les leaders des États membres de l’UE, réunis depuis le 26 juin au sein du Conseil européen, tentent péniblement de trouver une position commune pour répondre à Trump. “Chacun souhaite un accord avec les États-Unis, résume habilement Le Soir, mais personne ne le veut à tout prix. Reste à définir ce qu’est ce prix.”
Sur le sujet, chaque pays a son opinion, qui dépend souvent des intérêts spécifiques liés à son économie. L’Allemagne, par exemple, “repose fortement sur ses exportations, notamment de voitures, actuellement soumises à des droits de douane de 25 % à leur arrivée sur le sol états-unien”, détaille le média belge. Voilà pourquoi, le chancelier Friedrich Merz “a fait part de sa volonté que la Commission aboutisse ‘rap