Le gouvernement travailliste avait finalement donné son feu vert en décembre dernier, après avoir obtenu des garanties, notamment que le gouvernement donnera son accord pour tout changement de l’emplacement du siège social ou du centre d’opérations de Royal Mail.

EP Group confirme dans son communiqué vendredi que cela se traduit par l’attribution d’un droit de veto via ce qu’on appelle une « golden share » au gouvernement britannique.

L’exécutif estime vendredi que cette « golden share » permettra d’assurer que Royal Mail reste « une institution britannique » ce qui « était une priorité » mais aussi de « rassurer les millions de clients » qui utilisent quotidiennement les services de l’entreprise, selon une déclaration du secrétaire d’Etat aux services postaux Justin Madders transmise à l’AFP.

Selon les garanties obtenues par le gouvernement, l’entreprise devra aussi maintenir un service à prix unique pour l’ensemble du Royaume-Uni, la livraison de lettres de première classe six jours par semaine et s’engage à protéger la marque « Royal Mail ».