De l’aveu même des médecins, c’est du «jamais vu». Chaque mois, les urgences des hôpitaux français reçoivent plusieurs patients pour des troubles liés à la consommation de protoxyde d’azote. Bien souvent, un suivi leur est proposé, soit en neurologie pour faire un bilan des dommages éventuels causés par l’inhalation du produit, soit en addictologie pour faire un point sur ces consommations, soit en rééducation pour récupérer en mobilité, par exemple. Pourtant, après avoir consulté une première fois, bon nombre d’entre eux ne se présentent plus aux rendez-vous médicaux. Ils disparaissent des circuits, malgré de lourds handi