Par

Isabelle Villy

Publié le

28 juin 2025 à 16h30

Nouvel épisode dans l’histoire de la piscine Le Transat, à Bihorel et gérée par le SI2B (Syndicat intercommunal Bihorel Bois-Guillaume). Depuis quelques jours, une pétition a été mise ligne par le Collectif de la dernière chance pour la piscine de Bihorel dont le but est de défendre les intérêts de la commune.

Non à la démolition

« Le collectif est composé par les associations GCOB plongée et apnée, GCOB natation, Bihorel Aérée (groupe d’opposition constitué en vue des Municipales 2026) et des citoyens, pour demander la non-démolition de la piscine Le Transat, alors qu’un marché a été passé et que les travaux sont prévus rapidement. C’est là-dessus que nous nous positionnons », a déclaré Monique Dubecq, conseillère municipale d’opposition, lors d’un rassemblement le jeudi 2 juin, devant le bâtiment.

Après un recours au Tribunal administratif et un courrier au préfet de Seine-Maritime, la principale revendication du collectif est que la piscine redevienne la propriété de la ville. « Actuellement, c’est le syndicat qui gère tout, jusqu’à la démolition, avant sa propre dissolution. Nous sommes interrogatifs, car ce n’est pas ce qui était prévu au départ. Cette piscine est implantée sur un terrain de Bihorel, et comme près de 60 % des habitants ont voté pour sa réouverture lors de la consultation citoyenne, nous demandons qu’elle ne soit pas démolie tout de suite. Le bâtiment est sain », a insisté l’élue de la minorité.

« Un modus operandi de la majorité »

Sa collègue Aude Erragne va plus loin en dénonçant « un modus operandi de la majorité. Elle laisse les bâtiments se dégrader, dépérir. Et, après, elle dit que personne ne s’en sert. C’est le cas pour un certain nombre d’équipements, comme des terrains de tennis laissés à l’abandon, puis vendus pour créer un cabinet médical. Ce n’est que financier ».

Le collectif espère 1 000 signatures

Avec 583 signatures au 14 juin, les pétitionnaires espèrent atteindre les 1 000 signatures. « On a posé des affiches, fait des tractages, notamment auprès des écoles, car les gamins ont besoin d’apprendre à nager. C’est une responsabilité de la commune. En plus, nous avons la chance qu’elle se trouve au milieu des trois quartiers et ainsi, elle a toujours très bien fonctionné », poursuit l’opposant Baptiste Boulland.

Ce dernier constate par ailleurs que si les trois maires de Bihorel, Bois-Guillaume et Isneauville ont fait une consultation citoyenne, « c’est que techniquement et financièrement, le projet est possible, même uniquement sur le budget de Bihorel. Il faut optimiser l’enveloppe de fonctionnement et chercher des subventions pour l’investissement, pour la réhabilitation de la piscine. Il faut dire à l’architecte, on ne veut pas une piscine à combien, mais une piscine qui coûte tant en fonctionnement. C’est maintenant ou jamais qu’il faut continuer à se battre. Les Bihorellais sont mobilisés », assure Baptiste Boulland.

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