Interrogé par la télévision brésilienne en marge du match Palmeiras-Botafogo, le président de l’Olympique Lyonnais a promis «une somme importante» pour redresser le club français, menacé de rétrogradation en Ligue 2.
John Textor va-t-il passer la main à Lyon ? Une hypothèse qui prend de l’épaisseur jour après jour. Présent ce samedi au Lincoln Financial Field de Philadelphie pour assister au match Palmeiras-Botafogo, premier 8e de finale de la Coupe du monde des clubs, le dirigeant américain a, de nouveau, pris la parole au micro de TV Globo.
«Je vais consacrer beaucoup plus de temps à réfléchir à Eagle (Football Group) à l’échelle mondiale, et revenir plus souvent à Botafogo», a déclaré le président de l’Olympique Lyonnais, très fortement menacé de rétrogradation en Ligue 2 depuis la décision prise par la DNCG mardi dernier (le club a fait appel).
«Je n’ai pas été très bon en politique en France, c’est évident»
«J’ai d’excellents partenaires au sein d’Eagle Football Group, des actionnaires qui auront la mission de régler des problèmes que je n’ai honnêtement pas su gérer en France. Je n’ai pas été très bon en politique en France, c’est évident. Le processus pour moi, en tant qu’investisseur américain, pour m’adapter au système là-bas a toujours été étrange», a concédé Textor, qui a par ailleurs «hâte de se reconnecter avec le Brésil» dans son rôle de patron de Botafogo.
Son mea culpa effectué, l’homme d’affaires – vilipendé par de nombreux supporters lyonnais réunis devant le Groupama Stadium ce samedi – reste convaincu que l’OL «montrera un visage fort» dans les prochains jours, au moment de délivrer de nouveaux documents devant la commission d’appel de la DNCG, pour sauver sa place dans l’élite. «Nous sommes très bien capitalisés. Nous allons investir une somme importante», a annoncé Textor. Lui qui, ce vendredi déjà, estimait le club lyonnais comme «financièrement viable» suite à l’accord passé avec l’UEFA pour participer à la prochaine Ligue Europa.
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«Nous n’avons jamais eu autant de liquidités»
«Nous venons de vendre Crystal Palace. Nous n’avons aucune difficulté financière, nous n’avons jamais eu autant de liquidités, a-t-il insisté, avant une nouvelle fois de faire amende honorable. Mais dans le processus, j’ai fait certaines choses qui ont déçu les organismes de contrôle là-bas et nous devons corriger cela.» Un discours qui a le mérite d’exister même s’il ne risque pas d’atténuer la colère et le ras-le-bol du peuple lyonnais…