REPORTAGE – Se revendiquant patriote et opposé à l’immigration, le collectif Eros n’a finalement pas pu marcher dans le cortège de la marche des fiertés mais s’est tout de même tenu, pancarte à la main, sur son chemin.
«Tout va très bien se passer, ne vous inquiétez pas.» Quelques minutes avant d’intervenir sur le parcours de la marche des fiertés à Paris, rue de Rivoli, Yohan Pawer, le fondateur du collectif gay et patriote Eros, a tenu à rassurer ses militants. Depuis quelques jours, les menaces pleuvent contre celui qui n’a pas fait mystère, dans les médias et sur les réseaux sociaux où il rassemble une forte audience, de son intention de se mêler à la «Pride» 2025.
Des élus ainsi que plusieurs personnalités comme la romancière Virginie Despentes, l’élu communiste Ian Brossat, ou encore le chanteur Bilal Hassani se sont même insurgés dans une tribune au Monde, contre la présence «d’un groupe identitaire français», qui s’inscrit selon eux «dans une stratégie plus vaste de banalisation de l’extrême droite et de ses codes».
«Tous les médias nous qualifient de groupuscules identitaires alors qu’on a des métis, des Arabes, des personnes trans. On n’est pas des méchants», martèle Yohan Pawer. Si le collectif…
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