Parallèlement à cela, les eurodéputés ont voté l’introduction d’un formulaire commun pour les demandes d’indemnisation et de remboursement, ainsi qu’une liste de circonstances exceptionnelles — comme les catastrophes naturelles ou les conflits armés — permettant aux compagnies de refuser ces compensations.
Ils ont également déclaré que les vendeurs de billets devraient informer les clients du coût total du vol, y compris tous les frais d’intermédiation, administratifs, de service et d’annulation, au moment de la réservation.
Dans un texte législatif distinct, les législateurs ont aussi renforcé la protection des passagers pour les voyages multimodaux, c’est à dire qui impliquent un changement de mode de transport.
Contrairement à la règle sur les bagages à main, les compagnies aériennes ont salué les dispositions relatives aux vendeurs de billets.
Le Parlement européen prend enfin « des mesures contre le parasitisme en ligne en précisant les obligations et les responsabilités de toutes les entreprises qui vendent des voyages », a déclaré Airlines for Europe.
Le groupe a souligné « la croissance rapide des intermédiaires en ligne désireux de commercialiser des voyages tout en évitant d’assumer leurs responsabilités en cas de problème ».
La commission des Transports a décidé de passer directement aux négociations finales avec les gouvernements nationaux sur les amendements proposés.
Bien que le Parlement puisse encore demander à se prononcer dans son ensemble lors de sa plénière de juillet, cela semble peu probable compte tenu du soutien quasi unanime exprimé lors du vote de mardi.