REPORTAGE – Proche de l’épicentre du tremblement de terre du 28 mars dernier, qui a fait plus de 3500 morts, la deuxième ville de Birmanie tente, tant bien que mal, de se relever.
Mandalay, véritable poumon économique du nord de la Birmanie, a changé de visage depuis que le tremblement de terre de magnitude 7,7 l’a frappée le 28 mars dernier. Dans les rues de cette immense cité de 164 km2, construite comme un immense quadrillage, les dégâts impressionnent par leur ampleur : des bâtiments sont complètement à terre, d’autres se sont affaissés, d’autres, proches de s’effondrer, s’inclinent dangereusement sur les maisons voisines. Mais certains bâtiments sont encore debout et, bien que souvent lézardés par des fissures, ils semblent défier leur quartier à terre. Le séisme donne l’impression d’avoir frappé de manière aléatoire, épargnant ici d’anciennes constructions vétustes, détruisant là des édifices plus récents.
Au milieu de ce paysage chaotique, en plein cœur de « la cité des joyaux », comme on l’appelait lorsque Mandalay était la dernière capitale royale de la Birmanie, les ouvriers s’affairent, non pour reconstruire ce qui a été détruit, car il est trop…
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