La présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, en visite en Chine, a déclaré ce samedi 28 juin espérer une levée d’importantes restrictions chinoises qui ciblent les importations de cognac, et ce avant le 5 juillet. C’est à cette date que Pékin doit publier les conclusions de son enquête antidumping qui menace les eaux-de-vie européennes.

L’affaire remonte à l’automne 2024. À l’époque, les eaux-de-vie européennes, dont les cognacs et les armagnacs, font l’objet d’une enquête antidumping en Chine. Une procédure que la France juge alors injustifiée. Pékin l’avait mise en place en représailles à une procédure européenne visant les subventions d’État dont bénéficient les véhicules électriques fabriqués en Chine.

Les autorités chinoises envisagent alors de frapper les produits européens d’une surtaxe pouvant aller jusqu’à 39%. Une mesure dévastatrice pour les fabricants français, qui disent perdre 50 millions d’euros par mois en raison des restrictions déjà en place. Pour le cognac, l’Asie est son premier marché à l’export avec les États-Unis.

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