Grâce à des logiciels, cet espace en forme de grotte occupe le cœur d’une maison surréaliste située à New Delhi, en Inde.

La contribution d’Antoni Gaudí à l’architecture est monumentale, non seulement par son ampleur, mais aussi par son esprit. Ses bâtiments ont redéfini les frontières entre forme et fonction, fusionnant harmonieusement l’art, la nature et la structure dans un langage architectural singulier. C’est cette approche audacieuse de la conception et l’individualisme expressif de son œuvre qui ont inspiré Manish Gulati, de l’agence M:OFA, pour la conception de cette maison surréaliste de New Delhi.

La structure dépasse la simple fonction utilitaire ; c’est une installation immersive, un point culminant de l’esthétique originale de Manish Gulati, entremêlée à l’inspiration du visionnaire catalan.

Cette maison surréaliste située à New Delhi, dont la conception a été assistée par l’IA, est une ode à l’éclat d’Antoni Gaudí. La lumière filtre à travers les ouvertures de l’espace en forme de grotte, créant un jeu de formes et d’ombres qui se déploie tout au long de la journée comme une pièce de théâtre© Ekansh Goel

« D’une demande en mariage devant la fontaine de Trevi à Rome à d’innombrables conversations sur l’architecture de Gaudí à Barcelone, la conception devait refléter un mélange de références chères aux propriétaires – en équilibrant la symétrie formelle de l’architecture de la Renaissance avec la fluidité surréaliste et organique du travail de Gaudí », partage Manish Gulati. « Cette fusion de l’ordre classique et du mouvement expressif est devenue le socle de la conception de la cour, où l’architecture de Gaudí a servi de référence visuelle et conceptuelle. Grâce aux moodboards générés par l’IA et à une modélisation numérique précise, nous avons pu développer des surfaces de pierre fluides et sculpturales qui donnent vie à la cour. La géométrie commence par une base symétrique de style Renaissance au sol, puis évolue progressivement vers une forme dynamique, semblable à un nuage, qui s’élève vers le ciel. »

Ekansh Goel