Sur les 28 personnes touchées depuis le 12 juin par ces symptômes digestifs sévères – 27 enfants et une personne âgée -, dix ont développé ce syndrome. Une enfant de 11 ans est décédée.
Deux nouveaux cas d’intoxication alimentaire sévère ont été enregistrés chez des enfants dans l’agglomération de Saint-Quentin (Aisne), où ces intoxications ont touché une vingtaine de personnes et causé la mort d’une enfant, a annoncé samedi la préfecture.
«Deux nouveaux cas d’enfants ont été enregistrés» mais ces enfants n’ont pas déclaré le syndrome hémolytique et urémique (SHU), une grave complication affectant les reins, et «sont suivis à domicile», a indiqué la préfecture dans un communiqué.
28 personnes touchées et un mort depuis le 12 juin
Sur les 28 personnes touchées depuis le 12 juin par ces symptômes digestifs sévères – 27 enfants et une personne âgée -, dix ont développé ce syndrome. Une enfant de 11 ans, Élise, est décédée.
Outre les deux derniers malades recensés, «sept personnes restent hospitalisées et 19 ont pu quitter l’hôpital et regagner leur domicile», précise la préfecture. «L’ensemble des malades font l’objet d’un suivi médical continu».
Vendredi, la préfecture avait annoncé que les analyses menées dans des boucheries suspectées d’être à l’origine de ces intoxications avaient confirmé des traces de contamination par la bactérie E.Coli. Elle rappelle que «les premiers symptômes digestifs liés à la présence de la bactérie E. Coli peuvent se manifester dans les 10 jours après la consommation de l’aliment contaminé».
Le pôle de santé publique du parquet de Paris se saisit de l’enquête
La préfecture fait état de trois événements organisés ces derniers jours «au cours desquels de la viande issue de boucheries fermées a été consommé», un tournoi de football à Saint-Quentin, une fête du minibasket à Gauchy et la kermesse de l’école d’Etaves-et-Bocquiaux. «Aucun cas d’intoxication alimentaire sévère parmi les participants de ces événements n’a été constaté à cette heure», souligne-t-elle, tout invitant les participants à surveiller leur état de santé.
Le pôle de santé publique du parquet de Paris s’est saisi mercredi de l’enquête relative à ces intoxications dans l’Aisne.