Par
Simon Mauviel
Publié le
27 juin 2025 à 18h16
Une trentaine de personnes s’étaient massées le long du quai Boulay-Paty, à Paimbœuf (Loire-Atlantique), vendredi 20 juin 2025 en fin d’après-midi, pour admirer le travail.
À 18 h pétantes et au son de l’orchestre perché à l’étage, Dominique Leroy a levé le voile, et surtout la grande bâche bleue qui empêchait les passants d’observer la nouvelle façade qu’il préparait depuis trois mois.
Le 5e décor depuis 2012
Depuis 2012, l’artiste a fait de sa maison une œuvre d’art éphémère. Après les carrés de tissus colorés, les objets en bois (dont une partie orne désormais une maison voisine !), les chambres à air en caoutchouc noir, puis les composants électroniques qui servaient de décor depuis 2020, voici des animaux en bois et des formes géométriques aux couleurs chatoyantes, découpés dans son atelier.
Une invitation à remonter le temps
Au milieu, une pendule dont les aiguilles tournent à l’envers, sans doute une invitation à remonter le temps. L’ensemble paraît sorti tout droit d’une civilisation précolombienne… Insaisissable, l’artiste esquive les questions, embarqué par la foule. Et n’allez pas lui demander ce que représente sa façade. « Ce que tu veux », répond-il de sa voix fluette.
Aux dernières nouvelles, la maison de Dominique Leroy serait le 2e lieu le plus photographié de Paimbœuf, derrière le phare. Qu’on se le dise, c’est mérité. Bravo l’artiste !
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