L’ancienne membre de la famille royale britannique voit ses
ambitions entrepreneuriales contrariées outre-Manche. Sa tentative
d’implantation commerciale dans l’une des enseignes les plus
réputées de Londres s’est soldée par un échec retentissant,
révélant les tensions persistantes avec la monarchie.

Un refus catégorique de la part de l’institution
londonienne

La
compagne du prince Harry
s’est heurtée à refus catégorique de
la part de Fortnum & Mason, temple de l’épicerie fine britannique
depuis des siècles. Cette maison emblématique, fournisseur officiel
de la Couronne britannique, a décliné sans appel la proposition de
commercialiser les créations culinaires de l’Américaine.

Un proche du dossier confie notamment : « On a poliment, mais
fermement, refusé à Meghan toute collaboration ». Il faut
savoir que l’établissement propose déjà à sa clientèle le miel issu
des ruches d’Highgrove, propriété du roi Charles III. Ce
partenariat aurait créé une situation particulièrement délicate,
compte tenu des relations glaciales entre les Sussex et le reste de
la famille royale.

Une gamme alimentaire qui divise

L’épouse du
duc de Sussex
a développé une ligne de produits gourmands sous
l’étiquette As Ever, comprenant notamment du miel, des confiseries
florales, de la pâte à pancakes et diverses confitures artisanales.
Récemment, elle a élargi son catalogue avec l’ajout d’une cuvée
vinicole, dont le lancement a suscité la polémique.

Cette commercialisation, programmée le 1er juillet, coïncide
avec l’anniversaire de naissance de Lady Diana Spencer, mère des
princes William et Harry. Ce choix a été perçu comme une
provocation par certains proches de la monarchie. Néanmoins, les
ventes en ligne de ces créations culinaires rencontrent un succès
notable auprès des consommateurs américains et internationaux.

Des finances sous pression malgré les
projets

Le couple californien fait face à des défis économiques
considérables depuis son installation à Montecito. Leur résidence,
acquise pour 14,65 millions de dollars, nécessite le remboursement
d’un crédit de 9,5 millions de dollars, générant des échéances
mensuelles comprises entre 50 000 et 100 000 dollars.

Ces obligations financières s’accompagnent de frais de sécurité
substantiels lors des déplacements du
prince Harry
. Malgré le contrat Netflix et la série
documentaire « With love, Meghan » diffusée cette année, les revenus
peinent à couvrir l’ensemble des dépenses. Cette situation pousse
le couple à multiplier les initiatives commerciales, bien que
certaines rencontrent des obstacles imprévus, comme l’illustre ce
refus londonien.