l’essentiel
Le pilier de Cahors Rugby et ses coéquipiers jouent la finale du championnat de France de Fédérale 2 cet après-midi sur le terrain d’Issoire face à Vinay. Un rendez-vous historique, « un événement rare dans une carrière que l’on va aborder avec humilité pour prendre du plaisir et donner du plaisir aux supporters et aux bénévoles du club », indique le jeune pilier cadurcien.
À seulement 24 ans, Antoine Bouygues disputera, ce dimanche, après-midi la troisième finale de sa jeune carrière. Finaliste du championnat du Limousin il y a quelques années avec ses copains du RRNQ « j’ai joué cette finale avec Théo (Pradayrol) et Lucas (Le Chenadec), le pilier « ciel et blanc » a eu aussi la chance vivre « une finale du Challenge de France de Régionale 1 avec le RCBBV il y a deux ans, se souvient celui qui a commencé le rugby à l’âge de 8 ans au club de Bretenoux-Biars. On a vécu une aventure très chouette. Au fil des matchs, on s’était pris au jeu et on avait réalisé un très beau parcours qui nous avait menés jusqu’à la finale face à Mauguio ».
Depuis, le Lotois originaire de Lamativie (près de Sousceyrac) a rejoint le club cadurcien où il vit sa deuxième saison sous le maillot « ciel et blanc ». « Je suis arrivé à Cahors la saison qui a suivi la finale avec Bretenoux-Biars. J’avais eu la possibilité de rejoindre Cahors un an plus tôt mais j’ai préféré rester à Bretenoux pour m’aguerrir et l’aventure qu’on a vécu en Challenge de France m’a beaucoup apporté, notamment au niveau de la confiance. Ma première aventure m’a servi pour la seconde », analyse le talonneur cadurcien qui se dit heureux d’avoir fait le choix de Cahors.
« Je suis content d’être venu ici et d’évoluer dans un groupe de copains qui a une forte identité lotoise. Le staff y est aussi pour beaucoup avec une belle complémentarité entre Vincent (Debaye) qui apporte toute son expérience acquise à Montauban et à Provence Rugby et Fabrice (Vignals) qui nous rappelle sans cesse qu’il faut être à la hauteur, que la priorité c’est le club et que l’on se doit de défendre et porter les valeurs du club ».
« Se faire plaisir et faire plaisir aux supporters et aux bénévoles du club »
Un groupe cadurcien 2024-2025 qui « s’est forgé au fil d’une saison où il a fallu batailler. Après une phase régulière que l’on a terminée à la première place, on s’est fait un peu prendre par l’enjeu à Hasparren en 16e de finale aller, on s’est mis la pression et on a fini par perdre. On a réussi à inverser la tendance au retour non sans avoir dû lutter jusque dans les dernières secondes, puis on est passé pour un essai face à Mérignac », souligne Antoine Bouygues qui considère le quart de finale gagné face à Saint-Malo « comme un match charnière. On venait de valider la montée et en gagnant ce jour-là après un match sérieux on a basculé sur une autre compétition, ça nous a ouvert d’autres ambitions ».
Qualifié dans le dernier carré, Cahors Rugby se retrouvait dimanche dernier sur le terrain de Lormont face à l’un des favoris de la compétition l’US Tours.
« Face à une équipe de Tours de qualité, avec une belle dimension physique, on a répondu présent mentalement. On a été ultra-présent en défense, ultra-solidaire et on n’a jamais lâché », rappelle le pilier d’une équipe cadurcienne qui réussissait la performance de l’emporter 21 à 18 s’ouvrant ainsi les portes de la finale.
« Vivre une finale du championnat de France c’est un événement rare dans une carrière, c’est historique », affirme le pilier « ciel et blanc » qui aborde le rendez-vous de dimanche face aux Isérois de Vinay (« une équipe qui vient de battre Saverdun en quart puis Saint-Girons en demie, qui nous ressemble : joueuse et très soudée ») « en restant concentré sur ce que l’on sait faire et appliquer notre rugby. Cette semaine, on a fait notre 100e entraînement de la saison et dimanche on vivra notre 29e match. On va l’aborder avec humilité, pour prendre du plaisir et donner du plaisir aux supporters qui sont toujours là pour nous soutenir ainsi qu’aux bénévoles qui font un travail remarquable. On vit une saison exceptionnelle, à nous de faire en sorte qu’elle le soit plus encore dimanche ».