À première vue, difficile d’imaginer que derrière les façades austères de ce bâtiment en béton armé se cache une collection d’art digne d’un grand musée. Pourtant, une fois franchies les portes du siège de l’UNESCO, à Paris, le visiteur découvre un véritable trésor : ce monument brutaliste en forme de Y, conçu dans les années 1950 par Marcel Breuer, Bernard Zehrfuss et Pier Luigi Nervi, abrite près de 1 800 œuvres venues du monde entier.

Sur l’esplanade, l’immense mobile d’Alexander Calder, Spirale (1958), ondule doucement au gré du vent. À l’intérieur, dans le hall principal, L’Homme qui marche d’Alberto Giacometti (1960) avance, silhouette élancée et incertaine, sous le regard des visiteurs. Son reflet se mêle à ceux des passants dans le « tableau-miroir » de Michelangelo Pistoletto, Love Difference (2024), hommage contemporain au dialogue interculturel.

Continuez votre lecture

et accédez à Beaux Arts Magazine
et à tous les contenus web
en illimité à partir de 5,75€ / mois