A une autre époque, on en aurait fait des caisses sur les vieux démons, la symbolique pour le PSG de retrouver quatre des bourreaux de la plus grande humiliation de son histoire, tout ça. Mais ça, c’était avant. Le club parisien est aujourd’hui champion d’Europe en titre, alors c’est à peine s’il prête attention au camp d’en face avant son 8e de finale de la Coupe du monde des clubs ce dimanche face à l’Inter Miami de Lionel Messi, Luis Suarez, Sergio Busquets et Jordi Alba.
La colonie de vieilles gloires du FC Barcelone venue en pré-retraite sous le soleil floridien a quelques beaux restes, bien sûr, mais n’est pas en mesure de faire peur à ce PSG version Luis Enrique, qui fût leur entraîneur en Catalogne.
Suarez sur une jambe, Messi désinhibé
« Ce sera un match différent, spécial, c’est beau de revoir ces joueurs, ce sont des amis, a commenté Lucho en conférence de presse, samedi. Ce sera spécial avant et après le match, mais on est professionnels, on sait qu’on doit rester concentrés et bien se préparer. »
Sur le papier, on ne voit pas bien comment les joueurs de la franchise MLS pourraient résister longtemps aux circuits de passes, au volume de courses et à l’intensité de chaque instant des Parisiens. Busquets (36 ans) par exemple, s’il n’a pas perdu sa technique et sa vista devant la défense, évolue le plus souvent en marchant et n’a plus du tout la même influence sur la construction du jeu.
Suarez (38 ans), physique bedonnant et jambes lourdes, fait toujours parler sa science du but en MLS (34 réalisations depuis décembre 2023) mais trouve ses limites dans cette compétition internationale, même s’il a réussi à trouver le chemin des filets contre Palmeiras (2-2).
L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement
En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.
Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies
J’accepte
Engagé jusqu’à la fin de la saison avec Miami, l’Uruguayen avait ainsi confié en 2023 être sujet à de violentes douleurs au genou. « La veille de chaque match, je prends trois comprimés et quelques heures avant, les médecins me font des injections, sinon je ne peux pas jouer. C’est pour ça que je boite », avait-il déclaré à une radio de son pays.
Reste le cas Leo Messi. L’Argentin, d’un coup franc soyeux déposé en pleine lucarne contre Porto (2-1) au premier tour, a inscrit son 50e but sous ses couleurs actuelles. Son pied gauche reste un régal, son volume de jeu un peu moins. Surtout, avec l’âge, Messi semble avoir pris goût aux embrouilles, avec l’arbitre ou ses adversaires.
Notre dossier sur la Coupe du monde des clubs
Ce Messi désinhibé n’a également pas manqué une occasion depuis son départ de Paris de dire à quel point il avait été malheureux pendant ses deux saisons en France. A tel point que son entraîneur Javier Mascherano (autre ancien du Barça) n’a pas hésité à parler dans la semaine de « colère » et de rancœur de la part de l’Argentin, qui vont lui servir de motivation pour taper son ancienne équipe. On ne peut qu’admirer le talent de la Pulga, mais là franchement on est bien curieux de voir ça.