Par Leonie Dutrievoz

Publié
le 12 avril 2025 à 10h32,
mis à jour le 12 avril 2025 à 13h44

Le prince Harry arrive à la Cour royale de justice. (Londres, le 9 avril 2025)
Peters Doug/EMPICS Entertainment/ABACA

Le 8 et 9 avril dernier, le prince Harry a comparu devant la Cour royale de justice de Londres au sujet de la suppression de sa protection policière. Le duc de Sussex est persuadé d’être au cœur d’un complot.

Loin de Montecito et de sa famille, le prince Harry continue de mener un combat qui remonte à 2020 et à la période du Megxit. Le 8 et 9 avril dernier, le duc de Sussex s’est présenté devant la Cour royale de justice de Londres au sujet de la suppression de sa protection policière depuis son départ pour les États-Unis, avec son épouse Meghan Markle et leur fils Archie. Selon The Telegraph, le fils du roi Charles III estime que l’annulation de cette sécurité ferait partie d’une stratégie pour le pousser, lui et sa famille, à rester au Royaume-Uni. Mais aussi à le faire revenir pour réintégrer le clan Windsor et reprendre ses obligations royales, alors qu’il est désormais installé en Californie. Selon la biographe Ingrid Seward, l’hypothèse du complot ne serait pas valable. «L’idée qu’ils lui auraient retiré sa protection pour qu’il reste dans le pays… C’est délirant, n’est-ce pas ?», a-t-elle déclaré à The Sun . 

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«Ses pires craintes»

Pour rappel, en 2020, alors que le prince Harry a décidé de prendre de la distance avec la famille royale britannique et de s’installer aux États-Unis, certains privilèges lui ont été retirés. C’est notamment le cas de cette protection policière qui ne peut plus lui être accordé lors de ses séjours sur le sol britannique. Face à cette décision, le duc de Sussex a choisi de poursuivre le gouvernement pour que cette sécurité soit rétablie.

Si l’audience s’est tenue à huis clos, selon The Telegraph, le prince Harry aurait laissé entendre qu’il était extrêmement mécontent des témoignages qu’il a pu écouter au sein de la Cour royale de justice de Londres. «Les gens seraient choqués par ce qui a été retenu», a-t-il déclaré, rapporte le quotidien britannique, ajoutant que ses «pires craintes ont été confirmées par l’ensemble des informations juridique dans cette affaire et c’est vraiment triste». Le père d’Archie et Lilibet aurait notamment déclaré qu’il était «épuisé» et «dépassé» par toute cette procédure qui le suit depuis plusieurs années.