Par
Isabelle Villy
Publié le
29 juin 2025 à 18h02
« Les maîtres sont vraiment prêts à beaucoup de sacrifices pour leurs animaux de compagnie, qui font partie de la famille. Ils ne regardent plus à la dépense si on leur propose des soins de pointe comme pour les humains », déclarait Benoît Grosfils, président du Conseil régional de l’Ordre des vétérinaires de Normandie, le12 juin à Mesnil-Esnard, près de Rouen lors de l’inauguration de Vivanima, le premier centre hospitalier vétérinaire pour animaux de compagnie en Normandie.
IRM, piscine et service des urgences
Vis-à-vis de l’Ordre, pour être classé comme centre hospitalier, du matériel et des compétences spécifiques ainsi que des vétérinaires spécialement formés sont nécessaires. « Notre projet est né il y a trois ans sur le besoin d’agrandir SeineVet à Boos. Il fallait détacher les spécialités.
Depuis le 3 mars, 30 vétérinaires et 35 auxiliaires accueillent exclusivement les chiens et les chats envoyés par les vétérinaires généralistes de toute la Normandie et de l’ouest parisien afin de traiter des cas compliqués, parce qu’ils n’ont pas les compétences ou les équipements de pointe », a souligné Adrian Christinelli, président de Vivanima et vétérinaire depuis 20 ans.
Le maire Jean-Marc Vennin (en bout de paillasse) a salué l’arrivée de Vivanima au Mesnil-Esnard. ©Le BulletinOuvert aux NAC dès septembre
Dès le mois de septembre 2025, Vivanima soignera aussi les NAC (nouveaux animaux de compagnie), comme les lapins, les petits rongeurs, dont les rats, les écureuils, les furets, les reptiles et les petits oiseaux. « En revanche, nous ne faisons pas les animaux de la ferme, les chevaux et les animaux sauvages », précise Adrian Christinelli.
Dans ce complexe unique dans la région, six vétérinaires « libéraux » se sont donc associés pour équiper un espace de 2 500 m2, comprenant notamment seize salles de consultations, 200 places d’hospitalisation, quatre blocs de chirurgie dites propres, d’immenses chenils, une IRM, un scanneur, une salle de chimiothérapie, une pour la chirurgie dentaire et des appareils d’échographie de dernière génération.
Nous répondons à la demande, car l’animal est un membre de la famille. On parle de pet-parents. Cela décrit la relation émotionnelle qui existe entre l’humain et son animal et la façon de prendre en charge son hospitalisation.
Adrian Christinelli
Et d’ajouter : « Nous avons aussi un service d’urgence qui fonctionne 7 jours sur 7 et 24 h sur 24. Au total, ce sont dix-sept spécialités comme la cardiologie, la reproduction, la psychiatrie ou encore la physiothérapie, et la rééducation fonctionnelle avec une piscine pour des soins hydrothermiques, qui sont proposées. Nous répondons à la demande, car l’animal est un membre de la famille. On parle de pet-parents ».
Des équipements à la pointe de la technologie
Après une visite en groupe, Benoit Grosfils a avoué être impressionné par l’établissement, grand, fonctionnel, moderne et doté d’équipements à la pointe de la technologie, dont une IRM. « C’est utile, car cela manquait dans la région. Il va avoir un succès immédiat. D’ailleurs, il en faudrait un sur le secteur de Caen. En plus, c’est beau que ce soient des vétérinaires libéraux et pas des groupes financiers, des vendeurs de croquettes qui aient pu investir et mener à bout cette offre de médecine. C’est l’avenir de la profession ».
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