Dengue, chikungunya, Zika… Outre son caractère irritant, la piqûre d’un moustique-tigre peut surtout transmettre des virus venus d’ailleurs… Et en cet été 2025, les signaux sont au rouge dans les Alpes-Maritimes.

Vendredi 17 juin, à l’occasion de la présentation du plan de lutte contre le nuisible à Nice, Romain Alexandre, directeur départemental de l’agence régionale de santé (ARS), a mis en garde: « En 2024, notre département a enregistré un nombre inédit de cas autochtones [contamination sur le territoire et non lors d’un voyage] de dengue. Cette année, à La Réunion et à Mayotte font craindre une circulation importante des virus sur notre territoire. »

Des chiffres déjà en hausse

Les données dont dispose l’ARS confirme bien une tendance à la hausse en ce début d’été: « 13 cas importés dans les Alpes-Maritimes contre 6 à la même date l’an dernier », souligne le responsable.

En 2022, la plus grande chaîne de transmission autochtone de dengue de France (35 cas) avait été recensée dans les Alpes-Maritimes, dans le secteur de Saint-Jeannet, Gattières.Et Romain Alexandre de rappeler: « Tout cas confirmé de dengue, de chikungunya ou de zika, importé ou autochtone, est déclaré à l’ARS et fait l’objet d’une enquête afin d’identifier les lieux de contamination potentiels et les risques de propagation ».